Comment être heureux en 2014 - article de presse
Quelques extraits de l'article de le point, paru le 1er Mai 2014
Comment - être heureux en 2014?
(...) Cette société marchande et violente, destructrice de bonheur, derrière ses sourires et ses bonnes manières. Qui nous vend de faux bonheurs, dangereux car nichés dans nos attentes sincères et fondamentales, qui nous incite à associer le bonheur aux achats (cette grande voiture rendra vos enfants plus heureux, ce voyage organisé comblera vos proches de bonheur) et aux possessions cumulés. Les possessions nous poussent ensuite aux comparaisons, aux compétitions, aux déceptions, à l'insatisfaction toujours renouvelée, comme le sont les possibilités de consommation. (...)
Il y a enfin l'adversité, le malheur, les épreuves, la maladie, le deuil. A certains moments de nos vies - bien trop souvent dans certaines -, être heureux n'est tout simplement pas possible et ce n'est plus la question du bonheur que l'on se pose alors, mais celle de la survie. Pourtant nous pouvons faire face à l'adversité. Plus facilement qu'à nous mêmes et qu'aux pollutions sociales, obstacles insidieux auxquels nous ne sommes pas assez attentifs, l'adversité elle, nous attrape par la manche et ne nous laisse pas le choix, nous contraint à la lucidité et à la bagarre.
Il n'y a pas de scandale, pas d'anomalie, car bonheur et malheur sont indissociables. C'est d'ailleurs une des fonctions du bonheur : nous rendre capables d'affronter le malheur lorsqu'il viendra (et il viendra tôt ou tard). Être heureux, c'est aimer ma vie de toutes ses forces, en sachant que le malheur est possible à tout instant. C'est pour cela que Claudel écrit:
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La marche, quel pied !
"(...) Voilà une manière de quitter la civilisation avec panache et de renouer avec sa part de sauvagerie. Ce mouvement régressif - au sens psychologique du terme - s'accompagne d'une libération de la parole. "Dans un monde qui idéalise le corps, le contraint et le sous-utilise, le marcheur transgresse ses propres limites et celles que lui impose la société" (...)
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Tout est dans la tête !
Mécanique.
Le bien-être repose sur une alchimie complexe.
Par Jean Didier Vincent
Le bonheur n'a rien de chimique, c'est un état d'âme; un sentiment de bien-être; ce que le sujet éprouve dans son corps lorsque celui-ci est en relation harmonieuse avec son environnement.